Le CBD et les mineurs

Comme vous devez déjà sûrement le savoir, le CBD, ou cannabidiol, est un cannabinoïde issu du cannabis. Mais à l’inverse de son cousin le THC, il est légal en France puisqu’il ne confère aucun effet psychotrope à son consommateur. Ses propriétés bien-être agissent alors sur l’ensemble de notre organisme ainsi que sur notre système nerveux, réduisant douleurs physiques, stress ou encore anxiété. Plus les mois défilent et plus les scientifiques découvrent les vertus du CBD, eux qui n’en n’ont décollé que quelques secrets ces dernières années. Un attrait récent des consommateurs qui ne fait que croître, tous séduits par ce produit dit “miracle”. Certains se posant même la question de savoir si le cannabidiol pourrait être bon pour les enfants ou jeunes adolescents. Alors pour vous aider à y voir plus clair, Le Chanvrier Français à décidé de faire un point sur la relation CBD/mineurs.

Le CBD peut-il aider au développement de votre enfant ?

Une certaine ambiguïté règne autour du CBD, puisque d’un côté, l’OMS (l’Organisation Mondiale de la Santé) affirme que le cannabidiol ne figure pas sur la liste des stupéfiants, puisque non-psychotrope. Pour prendre un exemple plus imagé, son effet sur le système nerveux suis le même processus que celui de la caféine. La caféine étant pourtant une substance consommée très tôt par bon nombre de personnes. Alors pourquoi ne pas en donner à son enfant ? Surtout lorsque ce dernier est exposé à certaines situations personnelles d’angoisse, de troubles du sommeil, de concentration, d'hyperactivité, d’hyperstimulation ou encore de maladies telles que l'épilepsie ou parkinson ? Certains États américains autorisent déjà les parents à se procurer du CBD pour leurs enfants afin d’apaiser ces troubles. Le CBD n'étant en aucun nocif pour la santé, il serait possible d'apaiser un enfant souffrant clairement de ces troubles grâce à son usage, le tout avec l'appui et l'avis préalable de son médecin. 

Mais d’un point de vue scientifique, de nombreuses zones d’ombre persistent au tableau. En effet, la science n’a pas encore permis de savoir si le CBD pouvait avoir des conséquences sur le développement cérébral et psychique d’un mineur. Même si le rythme des recherches pourrait permettre dans un avenir proche de prouver ses bienfaits chez les enfants. Alors avant de penser à donner du CBD à votre enfant, essayé de privilégier d’autres moyens afin d’apaiser ses maux. Entretenir une bonne et saine communication avec lui, inscrivez-le à des activités sportives, artistiques, créatives et/ou collectives afin de l’aider à développer son sens social, même si on ne doute en aucun cas de vos talents de parents. Car le CBD à plus vocation à soulager les adultes dans leur quotidien, tandis que de leur côté, les enfants se forgent une personnalité à travers le résultat de toutes leurs interactions sociales, qu’elles soient positives ou négatives. Le CBD n’est donc pas spécialement un remède à l’évolution et à l'apprentissage naturel de votre bambin. Cependant, son utilisation dans le traitement de certaines maladies chez les enfants et adolescents, pourrait être une solution. Dans ce cas, veillez à consulter un expert de la santé et à ne substituer aucun de nos propos à tout médicament ou traitement officiel.

La vente de CBD aux mineurs

Même si la loi française autorise la production, la vente et la consommation de tous produits CBD présentant un taux inférieur à 0,2 %, cette dernière met un point d'honneur à préciser que la vente de CBD est strictement réservé aux adultes et donc interdite aux mineurs. Cette mesure, qui entre dans le cadre de la protection des mineurs, clarifie ainsi toutes les questions relatives à la vente de CBD chez ces derniers. Néanmoins, le nombre toujours plus grandissant de boutique CBD en ligne rend compliquée cette mesure, puisqu’il est bien plus facile pour un mineur de commander du CBD derrière son écran plutôt qu’en magasin. Ainsi, il est très important que tous ces points de vente e-commerce fassent en sorte de prendre les mesures nécessaires face à ce problème. Tout comme les parents, qui doivent être les 1ers gardiens de leurs enfants.