Publié le : 20/09/2022 10:00:00
Tout d’abord, il est intéressant de rappeler le rôle primordial qu’occupent les reins au sein du bon fonctionnement de notre organisme. Ces derniers sont les filtres naturels de notre corps, servant à trier et à éliminer toutes les toxines présentes dans notre sang. Parmi ces impuretés, se trouve l’urée ou encore la créatinine par exemple.
On parle d'insuffisance rénale lorsque nos reins ne se trouvent plus dans la capacité de filtrer correctement ces mêmes toxines. Ne remplissant plus leur fonction première, la personne concernée peut vite voir les toxines et les déchets s’accumuler dans ses reins à défaut d’être évacué à travers l’urine. Cette accumulation peut vite devenir problématique puisqu’elle peut causer de nombreux symptômes plus ou moins graves, mais aussi favoriser la contraction de différentes pathologies. Petit hic, il est souvent compliqué de vite identifier une insuffisance rénale, la plupart de ses symptômes sont silencieux. D'où la nécessité d’effectuer des bilans sanguins réguliers.
Les insuffisances rénales peuvent être favorisées par certains paramètres sanitaires périphériques tels que le surpoids, le diabète, l’hypertension artérielle, la consommation d’alcool et de tabac, des calculs rénaux ou encore le cholestérol.
Côté symptômes, cette maladie peut se faire sentir à travers une fatigue chronique, notamment juste après un effort, un besoin bien trop fréquent d’uriner, une urine trouble, lourde et minime, des nausées, des maux de tête fréquents, une perte de poids subite et une réduction de l'appétit.
Tout un tas de symptômes que l’on peut éviter, ou du moins limiter, à l’aide d’une hygiène de vie plus sérieuse. Voilà pourquoi il est important de manger sainement, d’effectuer une activité physique régulière, de faire attention à son poids, de consommer suffisamment d’eau (entre 2 et 3 litres par jour) ou encore d'éviter le tabac et de limiter un maximum la consommation d’alcool. Même si respecter tous ces paramètres ne vous garantira aucunement de ne jamais être sujet à une insuffisance rénale, cela peut fortement contribuer à en limiter les risques.
Ce qui intéresse la science et ce qui la pousse à continuer et à intensifier les travaux sur la relation CBD/ insuffisance rénales, ce sont les vertus analgésiques et anti-inflammatoires du cannabidiol. Et même si aucune donnée factuelle ne permet actuellement d’affirmer que le CBD peut soigner les insuffisances rénales, certains éléments laissent entrevoir un futur positif sur le sujet. Parmi eux, la présence dans nos reins de récepteurs CB1 et CB2. Ces derniers sont les principaux types de récepteurs appartenant à notre Système Endocannabinoïde (SEC). Le SEC, on le rappelle, joue le rôle de régulateur général concernant nombre de nos paramètres physiologiques, à l’image de notre poids, notre circulation sanguine, notre santé artérielle, notre appétit et encore plein d'autres.
Malgré cette information, les scientifiques n’ont toujours pas identifié précisément les bienfaits du cannabidiol sur les reins ainsi que la réaction de ce dernier lorsqu’il entre en contact avec ces récepteurs CB1 et CB2 à cet endroit du corps.
Dans un autre temps, ce sont les principes actifs analgésiques et anti-inflammatoires du cannabidiol qui peuvent venir aider à réduire les douleurs liées à ces insuffisances. De plus, le cannabidiol peut aussi permettre de limiter le ressenti et même l’apparition de certains symptômes en lien avec cette pathologie. En effet, il a été démontré que le cannabidiol peut efficacement limiter la contraction de nausée et de maux de tête. Il aide également à stimuler l'appétit et peut aussi favoriser la régulation de notre poids.
Note positive, on sait que le cannabidiol ainsi que le cannabis en général n’impactent aucunement la santé de nos reins. Pour preuve, près d'un médecin canadien sur 10, spécialisés dans les maladies rénales, prescrit du cannabis à leur patient. Selon eux, ainsi que leur patient, le cannabis, étant entièrement légal au Canada depuis 2017, aiderait à soulager les maux liés aux maladies rénales et donc aux insuffisances.
Il serait alors plus adéquat de dire que le cannabidiol peut aider à diminuer le ressenti de certains symptômes liés à la contraction d'insuffisance rénale, et non pas qu’il puisse directement les guérir. De plus, la science doit encore accumuler de nombreuses données afin de pouvoir mettre sur pied un traitement 100 % naturel à base de CBD face à cette maladie.
En France, à l’inverse du Canada, le cannabis médical n’est pas considéré comme une forme de traitement légal. De plus, et si vous souffrez d'insuffisance rénale, vous ne devez en aucun cas considérer le CBD comme un moyen de traiter la pathologie. La consultation de votre médecin doit être la première chose vers laquelle vous tournez. Aborder la question du cannabidiol avec lui afin de savoir si en consommer pourrait vous être utile, et si oui, comment et à quelle fréquence. En effet, il ne faudrait pas créer d’interaction entre votre traitement médical officiel et la prise de CBD.