Publié le : 21/12/2022 14:00:00
La thyroïde est une petite glande présente à l'avant de notre cou. Cette dernière supervise bon nombre de nos paramètres physiologiques puisqu’elle est la principale responsable concernant la production de certaines hormones vitales au bon fonctionnement de notre organisme. Un flux géré et continu d’hormones qui, lorsqu’il se voit perturbé, vient dérégler l'entièreté de notre bon fonctionnement métabolique.
Ce genre de perturbations thyroïdiennes se manifeste sous deux types de bouleversements. A savoir la surproduction d’hormones, appelées hyperthyroïdies, ou bien la sous-production, à savoir, l'hypothyroïdie. La contraction de l’une de ces deux pathologies entraîne l’apparition de symptômes tels que les migraines, la prise/perte de poids subite ou encore un excédent de fatigue.
L'hypothyroïdie, comme son nom l’indique, apparaît lorsque la glande thyroïdienne n’est plus en capacité de sécréter elle-même le taux d’hormones nécessaires au bon équilibre de notre organisme. Cette anomalie peut être causée par différents facteurs, à l’image de la contraction, de maladie auto-immune ou bien de la consommation de certains médicaments dans le cadre de traitements médicaux parallèles. Les individus atteints d'hypothyroïdie sont souvent sujets à une raideur et un gonflement des articulations quotidien, à des pics de fatigue, des troubles de la mémoire et de la concentration ou encore à un manque de force physique et une dégradation des capacités musculaires.
De son côté, l'hyperthyroïdie apparaît lorsque, à l'inverse, la glande thyroïdienne produit trop d’hormones, et notamment de thyroxine, l’une, voir, la principale hormone thyroïdienne. Cette maladie provoque notamment des pertes et prises de poids yo-yo. Elle peut également venir fausser la santé et le rythme cardiaque ou encore venir troubler le rythme habituel et conseillé de sommeil.
Ces deux types de pathologies peuvent être repérés lors d'analyses sanguines et physiques. Aujourd’hui, elles sont majoritairement traitées à l’aide d’une médication antithyroïdienne ou dans certains cas, grâce à une opération visant directement à retirer une grande partie de la thyroïde elle-même. Cependant, l’ensemble de ces moyens de traitement laisse, la quasi-totalité du temps, place à l’apparition de nombreux effets secondaires (lésions hépatiques, problèmes d’articulation, impuissance sexuelle, fatigue exacerbée, etc.). Voilà pourquoi il est logique de se demander si le CBD, cet ingrédient thérapeutique naturel et sain pour la santé, peut, oui ou non, avoir un impact positif sur le traitement et l'apaisement des symptômes liés aux troubles thyroïdiens.
Comme vous le savez sûrement si vous nous lisez régulièrement, la plante de cannabis renferme en son sein plusieurs molécules actives naturelles. Appelées cannabinoïdes, ces dernières sont à l'origine des effets et des vertus que confère le cannabis en général. Parmi les plus de 130 cannabinoïdes différents que l’on peut retrouver dans les différents styles de plantes cannabis, figure le CBD (cannabidiol). A l’inverse de sa célèbre molécule cousine, le THC (tétrahydrocannabinol), le cannabidiol n’est en aucun cas psychotropes et ne provoque aucun sentiment d’addiction, même si consommé régulièrement.
De son côté, notre corps, dans le but d’interagir correctement avec ces cannabinoïdes, possède ce que l’on nomme le Système Endocannabinoïdes (SEC). Ce dernier est responsable de nombreux de nos paramètres physiologiques, à l’image de notre poids, notre appétit, notre santé cardiaque ou encore notre température corporelle. Ajoutez à cela le fait que son immense réseau, se dissipant dans l'ensemble de notre métabolisme, est constitué de deux types de récepteurs bien précis, à savoir les récepteurs CB1 et CB2. Récepteurs sur lesquels les cannabinoïdes, et donc le CBD, vont venir se lier.
Diverses études, menées par des scientifiques de renoms, et ce, aux quatre coins du monde, sont venues appuyer le fait que le cannabidiol était terriblement efficace concernant la réduction de certains symptômes globaux. Parmi ces bienfaits figure la baisse des maux de ventre, mais aussi de têtes, des inflammations, de la douleur, l’amélioration du taux d'énergie, du sommeil ou encore de la concentration. En bref, les effets du CBD sur le métabolisme ne sont que bénéfiques et permettent de renforcer efficacement de nombreux aspects de ce dernier.
Au niveau de la relation que peuvent entretenir thyroïdes et CBD, les premières études ont montré que le cannabidiol pouvait avoir des effets apaisants concernant certains symptômes liés aux troubles thyroïdiens. Ceci, même si elles doivent tout de même être approfondies et vérifiées comme il se doit. Les scientifiques ont par exemple observé, lors de leurs études sur la thyroïde et, une réduction des douleurs, des inflammations ou encore celle de sentiments comme le stress et de l’anxiété.
Même si aucune de ces observations scientifiques n’a factuellement confirmé l’efficacité directe du CBD sur les troubles de la thyroïde, certaines observations laissent penser que le cannabidiol peut aider l’organisme à réguler un peu plus notre bon fonctionnement métabolique. La présence de récepteurs CB1 et CB2 au sein même de notre glande thyroïdienne vient renforcer cette hypothèse. Même son de cloche concernant la présence de ces récepteurs dans certaines zones de notre cerveau, et notamment celle liée à la régulation de note thyroïde. Même si, afin d’en être parfaitement sûr, d’autres études et travaux doivent évidemment continuer d’être menées sur la question.
De plus, le cannabidiol peut facilement interagir avec d’autres médicaments et venir brouiller les effets de ces derniers. Voilà pourquoi il est toujours primordial de consulter son médecin en amont de toute consommation de cannabidiol, d’autant plus si elle se juxtapose à celle d’un traitement médicamenteux.