Publié le : 22/02/2022 17:00:00
Tout au long de son histoire, la France a entretenu une relation tumultueuse avec le cannabis. Une relation qui, malgré la récente légalisation du cannabidiol (cet agent actif issu du cannabis aux effets non-psychotropes et aux multiples propriétés thérapeutiques) n’est pas allée en s’améliorant. Alors entre les lois propres à notre pays et celles régies par l'Union européenne, il est parfois compliqué de comprendre clairement la législation en vigueur. C’est bien pour cela que Le Chanvrier Français vous propose de faire un point sur tout ce qu’il s’est passé dans le monde du cannabidiol ces derniers mois.
En Europe, la loi arrive à distinguer les plants de cannabis des plants de chanvre. Ces premiers contiennent en leur sein une puissante concentration en THC, cette molécule responsable des effets psychotropes du cannabis et qui est considérée comme un stupéfiant dans bon nombre de pays. A l’inverse total du CBD, ce deuxième cannabinoïde qui rencontre un énorme succès en France et en Europe ces dernières années. Il faut savoir que tout produit à base de cannabidiol doit indiquer une teneur en THC égale ou inférieur à 0,2 %, soit sa limite légale. En juin 2021, la commission de l’Union européenne avait décidé de rendre, une bonne fois pour toutes, légales la commercialisation et la consommation de produits à base de cannabidiol en Europe. Cette dernière considérant les fleurs de CBD, ainsi que tous les autres produits vendus en étant issus (huile de CBD, résine, cosmétiques, infusions etc.) , comme étant des articles sûrs et sans danger pour ses consommateurs. Une mesure continentale qui n'a fait que des heureux en France, pays où le cannabis sous toutes ses formes souffre d’une mauvaise image depuis plus de 50 ans maintenant. Comme en témoignait déjà la demande soumise par le gouvernement en novembre 2020 visant à interdire aux consommateurs français la vente et la consommation des fleurs et des feuilles brutes de CBD. Une décision qui fût cependant mise en suspens par le Conseil d’État le 24 janvier 2021.
Une mauvaise image souvent alimentée par l'État ainsi que ses représentants, qui n'hésitent d’ailleurs pas à diaboliser autant qu’ils le peuvent le CBD. Mais malgré cette autorisation de vente et de consommation octroyée par la Commission européenne, à cette époque, le combat n'était toujours pas gagné pour les acteurs français du marché du CBD. En effet, seulement un petit mois après le verdict, soit le 20 juillet 2021 plus exactement, une nouvelle demande d’arrêté a été présentée par le gouvernement français à la Commission européenne. Nommée de façon hypocrite “proposition de régulation”, cette demande d'amendement des lois sur le CBD en France à directement était soutenue et impulsée par le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin. Son but, interdire tout bonnement la vente de tout produit à base de CBD consommable, ceci, sous toutes ses formes et dès fin 2021, début 2022. Une mesure jugée incompréhensible, s'apparentant à de la persécution sur fond de traditionalisme injustifié. Surtout lorsque l’on sait que le nombre d’emplois créés par l’industrie du chanvre en France ces dernières années comprend entre 40 000 et 80 000 contrats.
Mais pas d’inquiétude, la CUE (commission de l’Union européenne) à annoncée, dans un communiqué paru le 12 novembre 2021, qu’elle avait décidé de rétorquer, dès la première lecture, la “proposition de régulation” proposée par l’État Français à propos de la légalité de la fleur de chanvre et du CBD dans notre pays. La Commission européenne avait donc décidé d’inviter la France à revoir sa copie, cette dernière ayant voulu miser sur les décrets de ses lois anti-drogue en vigueur, afin de faire interdire, dans son ensemble, le cannabidiol sur son territoire.
Malheureusement pour l’état français, le cannabidiol ne figure absolument pas sur la liste des stupéfiants européens, rendant caduc tout argumentaire basé sur ce sujet. Le gouvernement s’est alors vu contraint de changer sa stratégie du tout au tout. Elle qui a été invitée par la CUE, tel un étudiant récitant les premiers mots de son exposé, à revoir sa copie concernant l’interdiction de vente des fleurs ou feuilles brutes de chanvre CBD. Pour cela, il aura seulement suffi à l’instance européenne de prétexter que les produits CBD en question peuvent aussi être directement destinés à la consommation alimentaire. Ce qui ne laisse pas à l’État français, sur cette question du moins, la possibilité de s’appuyer sur sa propre législation concernant les stupéfiants.
Pour autant, l’engouement qui entoure ces produits issus du cannabidiol est bien réel depuis plusieurs années maintenant. Et ce, malgré le fait que le cannabis ait longtemps jouit d’une image négative dans l'hexagone. En témoigne les chiffres fournis par le Syndicat professionnel du chanvre en France, qui assure que plus de 400 nouvelles boutiques de CBD ont ouvert leurs portes en 2021. Un chiffre multiplié par 4 par rapport à la seule année 2018. La légalisation récente et les forcings infructueux successifs de l’état auprès de la CUE pour interdire le CBD, devraient encore plus booster le secteur. Une chose qui se fait déjà ressentir à certains niveaux du secteur, comme en témoigne la multiplication des boutiques en ligne CBD. Tout en sachant que ce qui rime avec croissance des services, rime aussi explosion du taux de demandes. En effet, selon les chiffres fournis par le très sérieux cabinet de conseils aux entreprises, The Grand View Research, prêt de 6 millions de Français consommeraient des produits issus du cannabidiol, soit plus exactement, près de 10 % de notre population.
Quant à nous, au Chanvrier Français, on met un point d’honneur à ne vous proposer seulement les meilleurs produits CBD aux meilleurs prix. Nos articles étant tous 100 % légaux et conformes aux lois de notre pays, puisque présentant tous un taux de THC inférieur à la limite maximale. Pour les découvrir et en profiter, n'hésitez donc pas à venir faire un tour sur notre boutique CBD en ligne ou à venir nous voir directement dans nos magasins (voir ici), ou nous restons à votre service pour de plus précises et plus amples informations.