Publié le : 30/12/2021 15:00:00
Même si la consommation de CBD est désormais légale en France, certains aspects de sa législation restent vagues. Ce qui est notamment le cas concernant la conduite par exemple. En effet, bon nombre de consommateurs se posent la question de savoir si l’on peut conduire en toute sécurité après avoir consommé du cannabidiol ? Mais aussi, s’il est possible d’être positif à un test salivaire lors d’un contrôle routier par exemple ? Alors, est-il possible de conduire après avoir consommé du CBD ? Le Chanvrier Français vous répond.
Même si le cannabidiol reste en premier lieu, un allié pour l’être humain et son organisme, il peut engendrer de légers effets secondaires s’il est consommé de façon soutenue. Vomissement, étourdissements ou encore somnolences peuvent être des symptômes d’une consommation trop poussée. Surtout lorsque l’on sait que le CBD agit directement sur notre psychisme en augmentant l’afflux de certaines substances neuro-relaxantes comme l’anandamide et le GABA aka l’acide gammaàaminobutyrique. Deux agents psychoactifs qui agissent directement notre humeur et notre énergie en aidant, par exemple, à réguler notre excitation ou encore à favoriser la relaxation, d’où leur lien indélébile avec le CBD.
Quand bien même les produits à base de cannabidiol ne sont pourvus que d’un très léger taux de THC (0,2 % maximum), les effets de ce dernier peuvent tout de même impacter notre état de forme instantané. Provoquant ainsi de légers changements d’humeur, des troubles de la vision ou encore des coups de fatigue. Rien de bien dangereux en soi, mais suffisamment de contre-coup n’allant pas du tout de paire avec la conduire, nous poussant donc à vous déconseiller l’utilisation de votre véhicule après avoir consommé du CBD.
De plus, il faut savoir que les traces de THC présentes dans le cannabidiol peuvent être détectées près de 6 heures après consommation. Ce qui rend ainsi vulnérable tout conducteur à la positivité d’un test salivaire lors d’un contrôle routier, mais aussi à toutes les sanctions judiciaires pouvant s'ensuivre (amendes, suspensions de permis, retrait de points). Et ce, peut importe la forme de consommation utilisée (huiles, fleurs ou résine, nourriture, miel, infusions etc...)
En conclusion, même si les effets du CBD ne sont, en aucun cas, comparables à ceux de l’alcool ou THC (la substance psychotrope du cannabis), il reste préférable de renoncer à la conduite, même sous une légère emprise du CBD, et ainsi sauvegarder sa sécurité et celle des autres. D'autant plus, qu'aux yeux de la loi, le CBD et ses consommateurs ne jouissent pas de l'image la plus lisse. L'état français ayant décidé de continuer à cultiver dans ses lois une haine du CBD comme en témoigne la tentative d'interdiction du cannabidiol proposée par la France à la commission de l'Union européenne en juillet dernier (voir ici).